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SOCIAL MEDIA | ONG de l’Afrique de l’Est vs Meta



Selon le Centre des Ressources sur les Entreprises et les Droits de l’Homme, une ONG kényane et deux particuliers éthiopiens ont déposé au Kenya une plainte contre Meta, la maison-mère de Facebook, qu'ils accusent d'inaction face aux discours de haine en Afrique, menant notamment au meurtre d'un professeur d'université dans l'Ethiopie en guerre. Cette plainte déposée à Nairobi porte sur deux cas relatifs à la guerre du Tigré...

L'association kényane de défense des droits humains, Institut Katiba, figure parmi les plai-gnants. Celle-ci réclame que Meta modifie l'algorithme de Facebook qui, selon elle, rend viraux les discours de haine. « Les messages violents, haineux et dangereux remplissent tous les critères des messages que (cet algorithme) cherche à prioriser.  Ils suscitent la conversation, provoquent réactions et partages et motivent un va-et-vient dans la section des commentaires ».

Un autre des plaignants est un universitaire éthiopien d'origine tigréenne, Abrham Meareg, dont le père, professeur de chimie à l'Université de Bahir Dar (nord-ouest), a été abattu le 3 novembre 2021 après des publications calomnieuses et appelant au meurtre sur Facebook, que la plateforme n'a pas retirées malgré plusieurs signalements. Un autre est un membre éthiopien d'Amnesty International, Fisseha Tekle, vivant au Kenya depuis 2015. Cet auteur pour l'ONG de plusieurs rapports sur les violations des droits de l'homme durant le conflit a été victime de harcèlement en ligne.

Ils dénoncent également l'échec de Facebook à modérer les contenus signalés dans son pôle de Nairobi, qui couvre une vaste zone d'Afrique de l'Est et australe représentant 500 millions d'habitants. Il s'agit d'une "discrimination" envers le continent africain, estiment-ils, prenant pour comparaison les actions rapides prises par la plateforme aux Etats-Unis lors de l'attaque contre le Capitole du 6 janvier 2021. Les plaignants demandent aussi la création d'un "fonds de dédommagement" de 200 milliards de shillings kényans (environ 1,6 milliard de dollars) pour les victimes de haine et de violence incitées sur Facebook.

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