Le 4 mai dernier, le Cameroun et la République Centrafricaine (RCA) sont passés à une étape qualifiée de décisive de l’un des aspects phares du projet Central Africa Backbone (CAB). Les gouvernements des deux pays ont procédé à la signature de documents fixant le cadre général de leur coopération en matière de communications électroniques.
Au cours de la signature du mémorandum d’entente, Justin Gourna Zacko, ministre centrafricain de l’Économie numérique, des Postes et Télécommunications, a mis en relief les bénéfices que son pays en tirera. « La République Centrafricaine, pays enclavé au cœur du continent, profitera de sa situation géographique pour en faire une opportunité d’investissements dans le domaine des communications électroniques et d’être un hub naturel pour la sous-région », a-t-il indiqué.
Selon les explications fournies, les dates de clôture des deux projets CAB se situent respectivement le 30 juin 2022 pour le Cameroun et le 31 décembre 2022 pour la RCA. Il a également ajouté que des conventions spécifiques seront signées entre le gouvernement du Cameroun à travers Camtel et le gouvernement de la RCA à travers la Société gestionnaire de l’infrastructure.
Rappeler a aussi été fait que le projet CAB « prend sa source dans la ferme volonté de nos chefs d’Etats et de gouvernement clairement exprimées lors de leur Sommet de Ndjamena au Tchad le 25 avril 2007 et celui de Libreville en juillet 2020 sur l’engagement de développer des infrastructures des communications électroniques en Afrique centrale ».
Les travaux de réalisation du lien de fibre optique Centrafrique – Cameroun ont été officiellement lancés en octobre 2019 à Berberati dans la province de Mambéré Kadéï, par le président de la République Faustin Archange Touadera. Le projet est une composante du réseau national de fibre optique cofinancé à 33 millions d’euros par la Banque africaine de développement (BAD) et l’Union européenne.
