Toufik Hakkar, le Président Directeur Général de Sonatrach, était il y a quelques jours dans la capitale libyenne pour présenter les projets de Sonatrach. Il a ainsi déclaré que sa compagnie respectait ses contrats en Libye, des accords à travers lesquels elle compte « parachever ses engagements et examiner les voies à même de développer les champs explorés dans les plus brefs délais ».
Toufik Hakkar a déclaré depuis Tripoli que le volume des investissements de la compagnie pétrolière et gazière nationale algérienne, en matière d’exploration en Libye, va approcher les 200 millions de dollars, contre 150 millions de dollars précédemment. C’était à l’occasion d’un point de presse animée conjointement avec le président du conseil d’administration de la National oil corporation (Noc), Mustafa Sanalla, au terme de la signature d’un protocole d’accord entre les deux parties.
Le PDG de Sonatrach a également indiqué que l’heure est à la préparation des premières étapes du retour de l’entreprise publique algérienne en Libye. A Tripoli, Toufik Hakkar et Mustafa Sanalla ont pu passer en revue les capacités et les expertises des filiales relevant de Sonatrach en matière de prestations pétrolières à travers les différentes étapes du processus, à savoir la géophysique, l’exploration, le forage des puits, la maintenance, la construction, les installations et la formation des compétences.
Quant au protocole d’accord signé lors de cette visite en Libye, il vise selon les partenaires à acter rapidement la reprise des activités de Sonatrach dans ce pays voisin, en remplissant ses obligations contractuelles dans les zones contractuelles 65 et 96/95 dans le bassin de Ghadamès. « Notre objectif est de reprendre l’activité rapidement et de commencer à développer les champs découverts », a-t-on fait savoir.
Lors de cette visite à Tripoli, le PDG de Sonatrach était accompagné par les patrons des sociétés filiales spécialisées dans la géophysique, les travaux de forage, les grands travaux pétroliers, les services aux puits, le transport par canalisations, le génie civil et la construction. Des domaines où il est question de créer des entreprises conjointes à moyen terme.
