L’entreprise nigériane s’attèle à concrétiser son programme rizicole au Bénin après avoir obtenu un premier feu vert des autorités de ce pays d’exploiter 30.000 hectares de terres, le long des zones frontalières de Malaviel et de Karimama. Selon son directeur général, Abdullahi Idris-Kuru, l’objectif de Labana Rice Mills au Bénin est de produire notamment 20 000 tonnes métriques de riz paddy pendant la saison sèche.
Selon Abdullahi Idris-Kuru, c’est après une évaluation minutieuse des rizeries et des unités de transformation de la compagnie rizicole nigériane à Kebbi, au Nigéria, que le gouvernement béninois a finalement été convaincu de la pertinence du projet de mise à disposition des terres, qui devrait être formalisé par un protocole d’accord. « Le rapport dressé après l’évaluation a persuadé le Bénin de la capacité de Labana Rice Mills à être un partenaire fiable dans l’agriculture », a-t-il souligné.
La société, dans le cadre de ce projet de partenariat avec le gouvernement béninois, envisage de commencer, dès 2022, à financer les agriculteurs. A savoir qu’une délégation du Bénin, composée notamment du patron de l’Agence de développement agricole, d’un membre du Parlement et d’un diplomate, était dans l’Etat de Kebbi, au nord-ouest du Nigéria, au mois de novembre dernier pour constater de visu le fonctionnement du dispositif industriel de Labana Rice Mills.
Pour rappel, l’entreprise nigériane a démarré ses activités de production et de transformation rizicole en novembre 2014 avec deux usines indépendantes avec une capacité de 400 tonnes métriques par jour. La troisième usine supplémentaire qui est actuellement en construction a la capacité de produire 300 tonnes métriques par jour de riz étuvé. Avec un potentiel journalier de 700 tonnes métriques, Labana Rice Mills entre dans le cercle des plus grandes rizeries d’Afrique.
