La compagnie britannique Tower Resources a fait savoir dernièrement qu’aucune objection des décideurs publics n’est venue à l’encontre de son projet d’exploitation conjointe du bloc Thali avec la firme nigériane Beluga. Manière pour elle de rassurer les parties prenantes et d’essayer d’avancer plus vite.
Pour rappel, il y a quatre mois, Tower Resources a publié un communiqué annonçant l’accord avec Beluga Energy qui prévoit notamment la cession d’une participation non opérationnelle de 49 % dans son contrat de partage de Thali, au Cameroun. Ce deal présenté comme un accord d’affermage avait été soumis aux autorités compétentes pour approbation.
Et selon la compagnie britannique, aucune objection du ministère concerné n’a été reçue durant la période prévue par la loi, c’est-à-dire 60 jours après la notification formelle. Aucune autre demande d’informations de la part du ministère n’a pas non plus été enregistrée. Aussi, pour avancer, Tower Resources travaille désormais pour obtenir la formalisation de la transaction qu’elle a actée, normalement sous la forme d’un décret.
En attendant, son partenaire Beluga serait en train d’affiner le volet financier de son programme en poursuivant les échanges avec le fournisseur de plate-forme et les sous-traitants selon les conditions établies concernant le puits « NJOM-3». De son côté, Tower négocierait toujours un contrat pour un appareil de forage pour ledit puits. A noter que Beluga est surtout connue comme une entreprise de négoce de produits énergétiques.
Tower Resources Cameroon S.A, filiale de Tower Resources plc, détient 100 % dans le contrat de partage de production (PSC) en eau peu profonde Thali, connu par le passé sous le nom de « Dissoni », dans le bassin du Rio del Rey. La compagnie a décroché son permis en septembre 2015 pour une période d’exploration initiale de 3 ans. En mai dernier, elle a obtenu le prolongement de son contrat jusqu’en mai 2022.
