Le Groupe de la Banque africaine de développement et Michael R. Bloomberg, fondateur de Bloomberg L.P., de Bloomberg Philanthropies et président de la Glasgow Financial Alliance for Net Zero (GFANZ), ont noué un nouveau partenariat visant à mobiliser des des financements en faveur du secteur privé à travers le continent africain dans des domaines qui stimuleront l’emploi et le développement.
Sidi Ould Tah, président de la Banque africaine de développement, et Michael Bloomberg ont annoncé cette initiative le mercredi 24 septembre, lors du Bloomberg Philanthropies Global Forum, qui s’est tenu en marge de la 80e Assemblée générale des Nations unies à New York. « Aujourd’hui, nous avons franchi une étape décisive en nous engageant dans une nouvelle voie de partenariats et d’action collective. À travers les quatre points cardinaux qui constituent nos priorités stratégiques, nous avons réaffirmé notre engagement à travailler en étroite collaboration avec le secteur privé et nos partenaires internationaux afin de créer un cadre financier qui serve mieux l’Afrique, selon ses propres modalités », a déclaré Sidi Ould Tah.
« Je suis heureux que nous ayons des alliés qui croient en l’importance de partenariats progressistes et qui sont prêts à travailler main dans la main avec le Groupe de la Banque africaine de développement. Ensemble, nous combinerons nos forces pour mobiliser les ressources du secteur privé et libérer des investissements à grande échelle pour le développement de l’Afrique », a-t-il aussi affirmé. Depuis son arrivée à la tête de la Banque africaine de développement au début du mois, le président Ould Tah a identifié la transformation de la croissance démographique en moteur économique pour la création d’emplois, en particulier pour les femmes et les jeunes, l’une de ses quatre priorités cardinales.
Dans le cadre de ce nouveau partenariat, les deux dirigeants réuniront les principales institutions financières privées et la Banque africaine de développement afin de mobiliser des flux de capitaux privés beaucoup plus importants en faveur de la croissance et de la résilience de l’Afrique. Selon le rapport « Perspectives économiques en Afrique 2025 » de la Banque africaine de développement, l’Afrique a besoin de plus de 1 300 milliards de dollars pour atteindre ses objectifs de développement durable et entre 68 et 108 milliards de dollars par an pour financer ses infrastructures.
L'occasion a aussi été mise à profit pour rappeler que la Banque africaine de développement, avec huit autres partenaires, travaillent à combler le déficit d’investissement en Afrique en accélérant le développement de projets et en offrant une plateforme dédiée aux investisseurs pour se connecter, échanger et conclure des accords. L'objectif, a-t-on expliqué, est de faire de l’Afrique une destination d’investissement de premier ordre en promouvant des projets à fort impact qui génèrent des résultats de développement mesurables pour le continent.
