Le fonds Seedstars Africa Ventures S.L.P va accueillir dans son capital la Banque africaine de développement (BAD). Le Conseil d’administration de cette dernière a approuvé, mercredi 17 janvier 2024 à Abidjan, une prise de participation de 10,50 millions de dollars américains au capital du fonds. L'objectif est de permettre cette structure opérant dans le capital-risque d’investir dans des entreprises africaines innovantes à fort potentiel de croissance.
La Banque africaine de développement participe à hauteur de 7 millions de dollars provenant de ses ressources ordinaires et de 3,5 millions de dollars provenant du programme Boost Africa de l'Union européenne. Cette participation permettra à Seedstars Africa Ventures de lever des fonds, de se développer sur le continent africain et d'attirer d'autres investisseurs.
Seedstars Africa Venture (SAV) investira dans des entreprises à fort potentiel, générant des revenus et s'attaquant aux défis clés du marché. Le fonds cible principalement l'Afrique subsaharienne, particulièrement les marchés moins couverts par les investisseurs traditionnels, avec une attention particulière pour les pays francophones comme le Sénégal, la Côte d'Ivoire, le Bénin et le Cameroun ; ainsi que les marches tels que le Ghana, l’Ouganda et la Tanzanie.
"Fonds de capital-risque de 75 millions de dollars, Seedstars investira dans les phases d’amorçage et de démarrage, avec des investissements initiaux d’environ 250 000 euros qui seront suivis d’injections de capitaux supplémentaires à concurrence de 5 millions d’euros visant à soutenir leur croissance, essentiellement à partir de la phase d’amorçage qui s'attaquent aux contraintes clés du marché", a-t-on indiqué dans un communiqué.
SAV met l’accent sur l’inclusion financière et les technologies qui outillent les entreprises (fintech, insurtech) ; les plateformes de vente au détail et de logistique ciblant le marché des consommateurs en ligne et mobiles ; les technologies liées à la santé ; l’énergie hors réseau prépayée ; et plus généralement dans l’adoption de la technologie au sein des entreprises, notamment dans l’industrie et les chaînes de valeur agroalimentaires. On estime que le fonds contribuera à la création de plus de 9 000 emplois à temps plein, dont 50% pour les femmes et générera un impact économique significatif.
