La semaine dernière, le communiquant et spécialiste en relations publiques, Benjamin Mampuya, a animé pendant 4 jours des formations en relations presse pour le Congrès Africain des Professionnels (CAP Kigali ou le carrefour panafricain des professionnels du marketing et de la communication). L’une des sessions portait sur la relation communiquant - journaliste.
« Je suis convaincu qu’entretenir de bonnes relations avec les journalistes est l’un des éléments indispensables pour exceller en tant que communiquant. Et c’est pour cela que j’ai toujours du mal à comprendre comment un durecteur de la communication ou un consultant en agence de Relations Publiques peut négliger sa relation avec les journalistes. C’est pour moi inconcevable », a affirmé Benjamin Mampuya alors qu’il donnait son constat après la tenue de la session.
Le communiquant, fondateur notamment de la Compagnie Générale de Communication (CGC) et de la plateforme Clipse (diffusion de communiqués de presse), a aussi rapporté que les confrères et les directeurs de communication ont évoqué des problématiques qu’ils rencontrent et qui, selon eux, mettent à mal leurs relations avec les journalistes. « Il ne veut jamais écrire sur nous ou il rédige toujours des papiers critiques ». Pour d’autres, le journaliste « ne retranscrit pas fidèlement les informations que nous lui avons envoyées … ».
A tout cela, Benjamin Mampuya leur a répondu : « Ce n’est pas la faute du journaliste, mais plutôt la vôtre ! ». Car du point de vue du formateur, « la plupart de ces déconvenues viennent du communiquant, car c’est à lui de s’adapter aux attentes et aux besoins des journalistes… et non l’inverse.
Mais comment et quelques suggestions ? Selon lui, il est d’abord important de comprendre comment le journaliste travaille (ligne éditoriale des médias, rythme et agenda de travail, etc.). Il faut également savoir écrire les communiqués de presse avec un style journalistique et non promotionnel (quoi, pourquoi, qui, quand, où ?). L’autre nécessité est celle d’adresser au journaliste des informations factuelles et à valeur ajoutée (chiffres, études, etc), lui préparer des éléments pour illustrer le sujet (photos, vidéos, speakers).
Enfin, Benjamin Mampuya a suggéré aux communicants de prendre régulièrement le temps de rencontrer les journalistes. En priorité, ceux qui sont des “cœurs de cible”, pour échanger de manière informelle avec eux. Et ce, pour qu’ils comprennent bien les activités et le marché. « Ce ne sont que quelques conseils, mais qui peuvent être un bon début pour en finir avec le traitement négatif de vos actualités dans les médias ! », a-t-il aussi lancé.
