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FESPACO | Prochain rendez-vous en 2025

Clap de fin ce samedi 4 mars pour la 28ème édition 2023 du Festival panafricain du cinéma et de la télévision (Fespaco)


Clap de fin ce samedi 4 mars pour la 28ème édition 2023 du Festival panafricain du cinéma et de la télévision (Fespaco). Cette année, le festival a vu la participation des pays comme la Côte d’Ivoire, le Tchad, le Sénégal, la Guinée et le Mali (pays d’honneur). Le délégué général du Fespaco, Moussa Alex Sawadogo, a annoncé la tenue de la 29e édition de la biennale du cinéma panafricain du 22 février au 1er mars 2025.

C’est Youssef Chebbi de la Tunisie qui a remporté l’Étalon d’or de Yennenga, pour cette 28ème édition, avec son film « Ashkal ». Il succède ainsi au Somalien Khadar Ahmed avec son film « La femme du fossoyeur ». Dans un des bâtiments des jardins de Carthage, quartier de Tunis créé par l’ancien régime mais dont la construction a été brutalement stoppée au début de la révolution, deux flics, Fatma et Batal, découvrent un corps calciné. Alors que les chantiers reprennent peu à peu, ils commencent à se pencher sur ce cas mystérieux. Quand un incident similaire se produit, l’enquête prend un tour déconcertant. C’est le synopsis du film d’Youssef Chebbi qui, absent à la cérémonie, a reçu le trophée et la somme de 20 millions de FCFA via son représentant.
 
Quant à l’Etalon d’argent de Yennega du film long métrage, il a été attribué à Apolline Traoré du Burkina Faso avec « Sira ». « On a tous espéré avoir l’or mais on est deuxième. C’est déjà satisfaisant. J’avais extrêmement peur de décevoir le peuple. J’avais vraiment peur », a-t-elle a déclaré la réalisatrice qui a jouté que ce prix démontre qu’« qu’on est capable et qu’on ne va pas s’arrêter . On va continuer jusqu’à ce que l’or revienne au Faso, même si ce n’est pas moi ». Angela Wamai du Kenya a remporté, pour sa part, l’Étalon de bronze avec son film Shimoni. Elle a reçu un trophée et la somme de cinq millions de FCFA.

Pour rappel, la 28e édition du Fespaco s’est tenue sous le thème : « Cinémas d’Afrique et culture de la paix ». C’est une édition que le ministre en charge des Arts du Burkina Faso, Jean Emmanuel Ouédraogo, se félicite de l’organisation. « On a eu un beau palmarès et c’est l’Afrique qui gagne. C’était un énorme défi pour le Burkina Faso d’organiser cette 28e édition du festival. C’est un défi qui a été relevé », a-t-il indiqué avant de noter que c’est une manière pour le pays « de montrer qu’en dépit de toutes les difficultés et de la pression sécuritaire, le Burkina Faso reste debout ainsi que la culture africaine ».

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