Solarland - Metaplasco
Type Here to Get Search Results !
FLASH
DEVISES

SURETE AERONAUTIQUE | L’Afrique doit améliorer ses performances



L’Organisation de l’Aviation Civile Internationale (OACI) s’est fixée comme objectif d’atteindre zéro décès dû à l’aviation d’ici 2030, grâce aux initiatives stratégiques de planification, de renforcement des capacités et d’assistance mises en place ou en projet. Pour l’Afrique, il s’agit d’arrimer sa sureté aéronautique aux résultats obtenus au niveau mondial.

Ces quatre dernières années, le niveau de sécurité aéronautique au niveau mondial a connu une bonne progression avec une réduction des accidents qui sont passés de 114 en 2019 à 48 en 202. Pour Farba Diouf, directeur de la sécurité des vols de l’Agence nationale de l’aviation civile et de la météorologie (Anacim), l’Afrique, qui représente à peine 3 % du trafic aérien international, doit s’activer car elle détient encore le taux d’accidents le plus élevé.

Le patron de l’Anacim a fait cette déclaration ce  vendredi, à Dakar, à l’occasion d’un atelier de partage organisé par l’Union des Inspecteurs de la Sécurité et de la Sûreté de l’Aviation Civile (Unisac). On sait en effet que le continent, entre 2019 et 2021, a enregistré respectivement 2, 4 et 2 accidents. Ainsi, à première vue, le nombre d’accidents par million de départ est cinq fois plus élevé que la moyenne mondiale. Cependant, les études plus affinées  estiment à 1,93 accident par million de vols en Afrique.

Quoiqu’il en soit, le niveau de sécurité aéronautique du continent doit être amélioré. Surtout que comparée aux autres régions du monde, l’Afrique à moins de vols et moins d’aéronefs. Pour y remédier, les participants à l’atelier de Dakar estiment que les autorités d’aviations civiles doivent disposer des moyens humains et logistiques adéquats pour pouvoir assurer une supervision efficace de la sécurité des activités aéronautiques. Celle-ci englobe plusieurs domaines de compétences tels que la navigabilité et l’exploitation des aéronefs, les licences du personnel aéronautique incluant la médecine aéronautique, les marchandises dangereuses, la sécurité cabine…

Notons, par ailleurs, qu’en 2023, les compagnies aériennes africaines devraient perdre 213 milliards de dollars, soit trois fois moins qu’en 2022, année durant laquelle elles ont perdu 638 millions de dollars, selon le dernier rapport de l’Association du transport aérien international. La croissance de la demande dans le secteur de passagers devrait s’établir à 27,4 % et dépasser la croissance de 21,9 % de la capacité. Au cours de l’année, la demande s’élèvera à 86,3 % du niveau d’avant la crise et la capacité correspondra à 83,9 % de la capacité d’avant la crise.

Enregistrer un commentaire

0 Commentaires
* Please Don't Spam Here. All the Comments are Reviewed by Admin.