Réputée pour ses embouteillages monstres, la capitale du Kenya, Nairobi, réfléchit depuis des années aux moyens innovants de fluidifier sa circulation. C’est dans ce cadre que la société spécialisée dans les véhicules électriques (VE), BasiGo, teste actuellement des bus électriques offrant un modèle nouveau sur la manière dont le Kenya peut évoluer vers un transport durable.
La startup qui a été lancée en novembre de l'année dernière prévoit d’importer plus de 1 000 bus électriques de 25 et 36 places (avec une autonomie de 250 km) au Kenya pour qu'ils soient acquis par les opérateurs de bus au cours des cinq prochaines années. Les bus seront fabriqués par BYD Auto, présenté comme le leader mondial des bus électriques. Dans un second temps, le projet prévoit l’assemblage des véhicules sur place.
Selon BasiGo, un partenariat a été établi avec deux opérateurs de véhicules de service public différents à Nairobi pour son programme pilote. L’entreprise compte, après la phase projet pilote, proposer ses bus électriques à tous les propriétaires, coopératives, entreprises de transport et établissements de crédit opérant au Kenya.
« Jusqu'à présent, les bus diesel étaient la seule option technologique pour les opérateurs de bus à Nairobi. Nous voulons aider tous les opérateurs à profiter des avantages économiques et de fiabilité des bus électriques », a déclaré Jit Bhattacharya, le Président Directeur Général et fondateur de la société.
BasiGo est déjà parvenue à mobiliser plus de 4 millions de dollars en financement de pré-amorçage et d’amorçage dans le cadre de ce son projet de bus électrique. Des investisseurs de la Silicon Valley, notamment Moxxie Ventures, Nimble Partners, Spring Ventures, Climate Capital et Third Derivative, ont répondu à l’appel. Les premiers véhicules sont prévus être livrés aux clients d’ici à la fin de l’année et l’entreprise se prépare à recevoir les premières réservations.
