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L’AFRIQUE ET LA COP 26 | Entre petit espoir et réalisme froid



La Conférence des Parties (COP26), de la Convention-cadre des Nations Unies sur les changements climatiques (CCNUCC), se tient actuellement à Glasgow, en Ecosse. Plusieurs dirigeants africains prennent part à l’événement et tous promettent de porter haut la voix du continent qui est la principale victime innocente des effets du changement climatique. Mais nombre d’entre eux reconnaissent en privé que si quelques avancées pourraient être obtenues, il sera difficile, voire impossible, pour le continent d’être le « grand gagnant »  de ce rendez-vous.

L'Afrique génère le moins de gaz à effet de serre car ne représente que 5 % des émissions mondiales. Pourtant, elle est  la plus exposée aux conséquences du changement climatique qui met en péril ses perspectives environnementales, économiques et sociales. « Le changement climatique menace de plus en plus la santé humaine, la sécurité alimentaire et hydrique et le développement socio-économique en Afrique », a rappelé à grand renfort médiatique l'ONU dans son rapport multi-agences coordonnée par l’Organisation météorologique mondiale (OMM).

Lors du Sommet des dirigeants africains pur préparer la rencontre de Glasgow, les participants ont souligné le rôle indispensable que le continent doit jouer dans les efforts mondiaux visant à réduire les émissions de gaz à effet de serre (GES) et à limiter le réchauffement de la planète à 1,5 degré Celsius. Félix Tshisekedi de la République démocratique du Congo et président de l’Union Africaine, Ali Bongo Ondimba du Gabon, Uhuru Kenyatta du Kenya, Muhammadu Buhari du Nigeria et Cyril Ramaphosa d'Afrique du Sud étaient montés au créneau pour soutenir cette position.

A l’occasion de cette COP26, le groupe des négociateurs africains va faire l'écho des dirigeants du continent. « Nous parlerons d'une seule voix forte, claire et unique à Glasgow. Nous affirmerons que la COP26 ne sera un succès que si l'Afrique est au cœur des négociations », a-t-on soutenu avant d’ajouter que dans le cadre de la CCNUCC, placer l'Afrique au cœur de l'agenda climatique mondial est une obligation contraignante…

Jusqu’où l’Afrique sera-elle écoutée ? Difficile d’avancer une réponse à la question. Tous s’accordent cependant à souligner que la situation de l'Afrique mérite une attention particulière : son développement socio-économique est menacé par la crise climatique. Par exemple, outre les effets de la crise climatique tels que l'insécurité alimentaire, les déplacements de population et la pénurie d'eau, plus de la moitié des pays africains sont susceptibles de connaître des conflits liés au climat.

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