Après presque de deux ans de dialogue avec les partenaires au développement, le Zimbabwe se dit prêt à accélérer le processus d’apurement de ses arriérés et de restructuration de sa dette en collaborant avec le Fonds monétaire international (FMI) à travers un programme suivi par les services du FMI (SMP), qui devrait débuter en janvier 2025.
S’exprimant lors du 6e Dialogue structuré du processus, organisé par le gouvernement zimbabwéen dans la capitale Harare, le président Emmerson Mnangagwa a exprimé son soutien au programme du FMI et a appelé à une intervention financière pour protéger les groupes vulnérables de la population qui seront négativement affectés.
Le président du Groupe de la Banque africaine de développement, Akinwumi Adesina, a pour sa part qualifié le programme du FMI de « jalon important vers la concrétisation de l’apurement des arriérés et de la restructuration de la dette » du Zimbabwe.
« Je voudrais souligner ici que nos efforts collectifs seront essentiels pour garantir qu’il s’agisse d’un « wet-SMP » avec financement (un programme de suivi et de soutien du personnel) qui fournira l’espace budgétaire nécessaire au pays pour mettre en œuvre les réformes nécessaires et protéger les populations vulnérables »,
A savoir que les groupes de travail constitués dans le cadre du processus de dialogue pour superviser les réformes dans trois secteurs - croissance économique et réformes de la stabilité, gouvernance, régime foncier et indemnisation - ont présenté leurs mises à jour.
c’est « un processus consultatif inclusif et transparent qui prévoit une série de réformes budgétaires, de gouvernance et législatives que le gouvernement a entreprises pour améliorer la stabilité macroéconomique, l’efficacité et la responsabilité gouvernementales ».
Ces réformes comprennent le lancement d’une nouvelle monnaie locale, un marché des changes plus flexible et transparent, et l’introduction de nouvelles propositions de loi pour renforcer la lutte contre la corruption.