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DEVISES

CAPITAL HUMAIN | Des engagements pris pour 2030

l’Afrique subsaharienne obtient le score le plus bas de toutes les régions du monde sur l’indice du capital humain de la Banque mondiale


La “Déclaration de Dar es Salaam” sur le Sommet des chefs d’État africains sur le capital humain, datée du 26 juillet 2023, va servir pour définir les priorités des interventions des gouvernements et des partenaires de développement dans les années à venir en matière d’investissements dans le capital humain.

Malgré l’amélioration des résultats en matière d’accès des ménages aux soins de santé, de scolarisation, d’équipements et d’outils permettant d’améliorer la qualité de vie, l’Afrique subsaharienne obtient le score le plus bas de toutes les régions du monde sur l’indice du capital humain de la Banque mondiale. 

L’investissement dans le capital humain est essentiel pour mettre fin à l’extrême pauvreté et créer des sociétés plus inclusives. Il permettra d’améliorer les résultats sociaux et économiques des pays grâce à une éducation, des compétences et des emplois de qualité, des soins de santé et la nutrition. Les ressources humaines jouent un rôle central dans la transformation des économies africaines.

Des objectifs 2030 au service de l’agenda 2060

En matière de nutrition, les États réunis au Sommet de Dar Es Salam se sont engagés à réduire l’émaciation, le retard de croissance et l’insuffisance pondérale au sein de la population. Ils se sont fixé comme objectifs d’ici à 2030 une couverture vaccinale de 90 %, la réduction de la mortalité maternelle à 70 pour 100 000 naissances vivantes, la mortalité des enfants de moins de 5 ans à 25 pour 1 000 naissances vivantes, la baisse des retards de croissance de 40 %.




Il est alors urgent d’aborder les réformes des politiques de développement. La nécessité est avérée d’accroitre le financement de la mise en œuvre des plans d’action régionaux et nationaux, et de l’apprentissage transnational. Ce qui permettrait aux jeunes africains de grandir en bonne santé et d’être dotés des connaissances, des aptitudes et des compétences nécessaires pour être compétitifs dans l’économie numérique mondiale.

Les États se sont engagés à dispenser une formation qualifiante à 19 millions de personnes supplémentaires afin qu’elles acquièrent des compétences numériques pour l’emploi d’ici à 2030. Le capital humain africain fera un saut qualitatif avec un objectif d’un taux brut de scolarisation de 20 % dans l’enseignement supérieur. Les actions vers l’atteinte de l’agenda 2063 de l’Union africaine seront poursuivies. L’accent sera mis sur l’exploitation de notre potentiel démographique par le biais d’une attention particulière à l’éducation, au travail décent et à l’emploi, à la sécurité et à la protection sociales, à la santé et à la nutrition, ainsi qu’à l’autonomisation des femmes et des jeunes.

Investissements et financements pour le capital humain

Tous ces objectifs sociaux ne seront atteints sans la création d’un environnement propice à la création d’emplois et d’opportunités économiques. Il s’agit d’attirer les investissements nationaux et étrangers, encourager l’esprit d’entreprise et faciliter la croissance des petites et moyennes entreprises. La priorité est axée sur les secteurs à fort potentiel de création d’emplois, tels que l’agriculture, les énergies renouvelables, les technologies numériques et l’industrie manufacturière.

Les États se sont engagés à mobiliser les ressources nationales, à accroitre les investissements publics et privés. L’objectif est d’augmenter de 3 % au total les ressources nationales consacrées aux résultats en matière de capital humain. Les partenaires de développement bilatéraux et multilatéraux sont conviés à augmenter de 5 % le financement et le soutien technique des programmes de développement du capital humain.




Les États ont salué le modèle d’engagement du Groupe de la Banque mondiale visant à promouvoir un esprit de collaboration qui se manifeste par la compréhension et la considération des défis pour mieux soutenir les gouvernements. Des instruments de financement adaptés à leurs besoins sont déployés pour aider dans la mise en œuvre de chaque stratégie nationale. Le développement du capital humain en Afrique nécessite une planification et des financements massifs et coordonnés. La quantité, l’efficacité et l’impact de ces investissements sont à renforcer pour atteindre les changements espérés à l’horizon 2030.
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