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UNION AFRICAINE | Retour sur la session de Nairobi

La 5ème édition des réunions de coordination semestrielle de l’Union africaine (UA) s’est déroulée du 13 au 16 juillet à Nairobi au Kenya.


La 5ème édition des réunions de coordination semestrielle de l’Union africaine (UA) s’est déroulée du 13 au 16 juillet à Nairobi au Kenya. Neuf chefs d’État et de gouvernement, le président de la Commission de l’Union africaine, Moussa Faki Mahamat, et la secrétaire générale adjointe des Nations unies, Amina Mohammed, ont participé à cette réunion. Étaient également présents les dirigeants des organisations panafricaines et des Communautés économiques régionales, ainsi que des représentants d’organismes internationaux.

L’UA a cette fois choisi comme thème : « Accélération de la mise en œuvre de la Zone de libre-échange continentale africaine (ZLECAf) ». Dans son allocution d’ouverture de la session, le président des Comores et président en exercice de l’UA, Azali Assoumani, a déclaré que l’Afrique devait resserrer les rangs pour concrétiser sa vision d’un continent intégré, prospère et pacifique. « Dans ce monde de plus en plus turbulent, nous devons plus que jamais resserrer les rangs si nous voulons relever les défis qui ne cessent de croître chaque jour, et c’est à travers ce qui est maintenant notre devise, des solutions africaines aux problèmes africains, que nous parviendrons à une Afrique réconciliée avec elle-même, prospère et ouverte sur le monde », a-t-il souligné.

Pour sa part, le président kényan William Ruto a déclaré que l’Afrique doit tirer parti de la dynamique de réforme actuelle au sein de l’UA pour développer une capacité efficace à mettre en œuvre la transformation panafricaine tant souhaitée. Il a déclaré que pour ce faire, l’autonomie était essentielle. Il a ajouté qu’une architecture institutionnelle adaptée aux objectifs était également indispensable à l’UA. « Je prie pour que nous prenions enfin la bonne décision et construisions une organisation adaptée à nos objectifs, dotée des moyens financiers nécessaires, de la voix nécessaire et d’un leadership capable de projeter la position de l’Afrique beaucoup plus clairement, d’une voix forte, afin que nous puissions prendre notre place dans la communauté des nations », a déclaré M. Ruto.

S’attaquer au problème de la dette de l'Afrique

Lors de sa prise de parole, Amina Mohamed a déclaré que l’Afrique devait avoir une voix forte au sein du G20, définissant ses idées innovantes et une action unifiée pour perturber le statu quo inacceptable. « Le continent est confronté à un moment de vérité où le monde semble se désintéresser de l’Afrique — même si nous avons l’air d’être au plus bas, nous sommes loin d’être hors -jeu et nous continuons de compter sur vous, nos dirigeants, pour tracer la voie vers la réalisation d’une vision pour l’Afrique qui est inscrite dans l’agenda 2063 ». Elle a aussi souligné la nécessité pour l’Afrique de rester unie, sans « aucun clivage » entre ses dirigeants. « Si le mur se fissure, le lézard entrera », a-t-elle déclaré, citant un proverbe africain pour appuyer son appel à l’unité.

Quant à Moussa Faki Mahamat, il a déclaré que l’Afrique devait continuer à rechercher ses propres solutions à ses problèmes. Il a noté que malgré les signes d’ouverture du G20 à l’égard de l’Union africaine, il restait encore beaucoup à faire avant que le continent ne soit véritablement inclus dans les décisions politiques et financières internationales. Enfin, Akinwumi Adesina, le patron de la Banque africaine de développement (BAD) qu’après deux années de travail acharné, la Banque avait contribué à concevoir une structure financière innovante qui répondait aux exigences techniques du Fonds monétaire international (FMI) pour le réacheminement des droits de tirage spéciaux (DTS) par l’intermédiaire des banques multilatérales de développement.

« Nous devons nous attaquer résolument au problème croissant de la dette en Afrique », a aussi insisté M. Adesina, qui s’est dit préoccupé par l’encours total de la dette du continent, qui s’élève à 1 300 milliards de dollars. Le coût du service de la dette a atteint 22 milliards de dollars en 2022 et devrait augmenter cette année.  Le président de la Banque qui a appelé  l’Afrique à changer son approche de la dette et à cesser tous les prêts garantis par des ressources naturelles.

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