Les travaux du Sommet de Paris pour « Un Nouveau Pacte Financier Mondial » ont pris fin ce vendredi dans la capitale française. Dirigé par l’hôte du Sommet, le Président français Emmanuel Macron, ce dialogue a permis, selon certains dirigeants africains présents, dont celui du Tchad,« d’avoir un débat franc et constructif, mettant en évidence les défis auxquels le monde est confronté et les moyens à mobiliser pour y faire face ».
L’Afrique n’ pas été muette lors de cette rencontre au cours de laquelle constat a été fait qu’il est certes bon de se réunir mais aussi de tenir les engagements en matière de développement international. Le président des Comores, par ailleurs, président en exercice de l’Union Africaine, Azali Assoumani, et le président égyptien, Abdel Fattah Al-Sissi, l’ont appuyé en insistant sur l’importance de prendre en compte le continent africain et sa jeunesse dans les décisions mondiales pour un développement inclusif.
Nombre de chefs d’Etat du continent ont salué les conclusions du sommet tout en rappelant que de nombreux engagements et promesses en faveur des pays pauvres, notamment en Afrique, n’ont pas été tenus lors de sommets précédents. Ils ont aussi « relevé la nécessité de faire preuve de volonté politique réelle pour combler le fossé entre les nations développées et les pays en développement ».
« Les dirigeants africains ont salué les efforts déployés lors du sommet de Paris pour promouvoir l’inclusion financière et économique, ainsi que la lutte contre les inégalités mondiales. Ils ont appelé à la mise en œuvre effective des engagements pris, tout en soulignant l’importance de la transparence et de la responsabilité dans la réalisation des objectifs fixés », a-t-on aussi souligné avant de noter que le Sommet de Paris pour un Nouveau Pacte Financier Mondial a offert une plateforme unique permettant aux dirigeants mondiaux de dialoguer ouvertement et d’exprimer leurs préoccupations communes.
Le président Azali Asssoumani a fait également observer que la jeunesse africaine représente un potentiel considérable pour l’avenir mondial. « L’Afrique regorge de talents et de ressources inexploités. Si nous voulons construire un avenir prospère pour tous, nous devons investir dans l’éducation, l’innovation et l’autonomisation des jeunes africains » a-t-il dit en substance.
Alors que le sommet s’achève, les regards se tournent désormais vers l’avenir, avec l’espoir que les promesses faites lors de cette rencontre historique se concrétiseront. L’inclusion de l’Afrique dans les décisions mondiales et la prise en compte de ses perspectives seront des éléments clés pour construire un avenir plus juste et prospère pour tous les habitants de la planète.
