Solarland - Metaplasco
Type Here to Get Search Results !
FLASH
DEVISES

« APPEL DE TANGER » | Pour l’exclusion de la « pseudo rasd » de l’UA

 


Le samedi 28 janvier dernier, les signataires de l’appel solennel à l’expulsion de la « pseudo-rasd » (État non reconnu par la communauté internationale) de l’Union africaine, dit « Appel de Tanger », se sont réunis à Marrakech. Il s’agissait pour les participants d’évaluer l’avancée de leur démarche, près de 3 mois après la signature de l’appel et de la présentation du « Livre Blanc » expliquant la légitimité de leur position.

L’« Appel de Tanger » repose sur un « Livre Blanc » qui développe un argumentaire « factuel et historique » que ses auteurs qualifient d’irréfutable. Et ces derniers d’ajouter que c’est un document juridique et politique de référence, qui matérialise une vision d’une Afrique unie et d’un panafricanisme renouvelé, loin des idéologies d’un autre temps. C’est également un document de plaidoyer qui rappelle que la « pseudo rasd » a été imposée à la seule Organisation de l’Union Africaine (OUA), qui n’est pas une entité étatique puisqu’elle ne possède aucun des attributs qualifiants d’un "État". 

Cette « pseudo rasd » qui, faut-il le noter, est installée en territoire algérien, et qui est soumise à une souveraineté supérieure, celle de l’Algérie. De plus, selon les signataires, elle est une entité non-étatique ne disposant pas de responsabilité juridique internationale et son admission à l’OUA peut être considérée comme un coup de force juridique, en flagrante violation de sa charte. Explication a aussi été donnée que l’admission de la "rasd" à l’OUA s’est faite dans un contexte particulier, au moment où le Continent était en prise à différents courants idéologiques aujourd’hui obsolètes...

Le « Livre Blanc » fait remarquer, en outre, qu’en admettant la pseudo "rasd", l’OUA a préjugé du résultat d’un processus, qualifié de « solution régionale », de même que sa présence au sein de l’OUA puis de l’UA, a éloigné l’organisation du traitement de la question du Sahara. Par ailleurs, ce document note que la Décision 693 prise par l’UA lors du Sommet de Nouakchott, en juillet 2018, atteste de l’exclusivité du processus onusien dans la recherche d’une « solution politique juste, durable et mutuellement acceptable », relevant que la pseudo "rasd", sans effectivité du fait de son caractère non-étatique, n’apporte aucune valeur ajoutée à l’UA et est source de division plutôt que d’unité.

Pour les signataires de l’ « Appel de Tanger », la présence au sein de l’organisation panafricaine de la pseudo "rasd", qualifiée aussi d’émanation non-étatique d’un groupe séparatiste armé, illustre la vulnérabilité institutionnelle de l’UA et représente « un frein incontestable à l’intégration économique régionale et continentale ».

Lors de cette première réunion de suivi organisée à Marrakech, trois nouveaux signataires ont rejoint l’appel solennel à l’expulsion de la pseudo-rasd de l’Union africaine. Ils sont du Lesotho, de Madagascar et de la Gambie. A rappeler, enfin, que l’« Appel de Tanger » avait été signé, le 4 novembre 2022, par plusieurs anciens premiers ministres et anciens ministres africains.

Enregistrer un commentaire

0 Commentaires
* Please Don't Spam Here. All the Comments are Reviewed by Admin.