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« AFRICA RISK-REWARD INDEX » | Sortie de la 7ème édition



Le cabinet international de conseil spécialisé en gestion des risques Control Risks et son partenaire, le cabinet de conseil en économie Oxford Economics Africa ont annoncé la publication de la septième édition de leur Africa Risk-Reward Index, intitulée « Quand l’incertitude devient une opportunité ».

L’Africa Risk-Reward Index se présente comme le guide faisant autorité parmi les décideurs politiques, les chefs d’entreprise et les investisseurs. Le rapport décrit en détail l’évolution du contexte de l’investissement sur les principaux marchés africains et offre une perspective documentée et à long terme des principales tendances qui façonnent l’investissement dans ces économies.

Le PIB de l’Afrique a augmenté d’environ 6,9% en 2021, ce qui reflète une dynamique positive. Cependant, le continent continuera à être confronté à l’incertitude. Les séquelles de la pandémie de Covid-19 et la guerre russo-ukrainienne ne manqueront pas d’avoir un impact sur les perspectives économiques du continent africain pendant plusieurs années. En 2021, environ 22 millions d’emplois ont été perdus en raison de la pandémie, et 30 millions de personnes ont sombré dans l’extrême pauvreté. On estime que 1,8 million de personnes supplémentaires s’ajouteront à ce nombre en 2022.

L’augmentation des prix, la perturbation des chaînes d’approvisionnement et le changement climatique ont exacerbé la crise alimentaire qui sévit sur le continent. Par ailleurs, le ressentiment antigouvernemental, déjà élevé, est en hausse à travers l’Afrique, les populations estimant que les dirigeants sont incapables de relever les défis socioéconomiques. Cette année, les ratios risque-rendement brossent le tableau d’un continent à la croisée des chemins, où les opportunités abondent dans un contexte de grande incertitude.

Le rapport est axé sur trois grands thèmes et présente une synthèse des points de vue sur le devenir de l’Afrique. Concernant le rôle de l’Afrique dans la transition énergétique mondiale, le document indique que l’urgence de la transition énergétique mondiale et de l’abandon des combustibles fossiles, combinée à la perturbation des marchés européens de l’énergie, a suscité un regain d’intérêt pour l’énergie en Afrique – à la fois comme source d’énergie pour d’autres parties du monde et en tant que continent susceptible de brûler les étapes du développement grâce à l’adoption généralisée des énergies propres.

Des opportunités existent dans les sous-secteurs de l’énergie (énergies renouvelables, pétrole et gaz, hydrogène) et tout le long de la chaîne de valeur (extraction, développeurs, production, transmission, distribution, exportation) et les gouvernements accueillent favorablement les investisseurs. « La transition [énergétique] en Afrique doit se faire graduellement ; de nombreux pays doivent et devront exploiter leurs combustibles fossiles tout en développant activement les énergies renouvelables. Les pays à fort potentiel de GNL, tels que l’Angola, le Mozambique, la Tanzanie et le Nigeria, susciteront l’intérêt soutenu des investisseurs et il sera important de suivre les débats sur la fin du torchage », déclare Patricia Rodrigues, analyste senior chez Control Risks.

« Considérant la concurrence entre projets sur des marchés saturés, les acteurs privés devront être conscients des risques politiques ainsi que des problèmes contractuels avec les gouvernements, qui peuvent entraîner des retards. Les investisseurs doivent être au fait des préoccupations environnementales, sociales et de gouvernance (ESG) liées à leur secteur économique, vu le potentiel d’écoblanchiment et la nature extractive continue de nombreux projets », ajoute Mme Rodrigues.

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