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LIBYE | Retour sur le marché pétrolier



Selon les responsables la compagnie nationale pétrolière libyenne, le rythme de production pétrolière a retrouvé le niveau d’avant la crise provoquée notamment par le blocus d’une partie de ses sites d’extraction. L’or noir libyen, qui fait toujours face aux tensions politiques internes entre les deux clans rivaux de l’Ouest et de l’Est du pays qui veulent tirer profit de la principale source de devises étrangères, revient donc sur le marché pétrolier mondial.

Le marché mondial des hydrocarbures, très tendu depuis le déclanchement de la guerre en Ukraine, a accueilli favorablement la nouvelle.  La production pétrolière en Libye a retrouvé son niveau d’avant-blocus qui avait paralysé l’économie libyenne de mi-avril à mi-juillet. Soit 1,2 million de barils journaliers. Une information confirmée par le Ministère en charge du Pétrole et du Gaz. De son côté, la Compagnie nationale de pétrole (NOC), qui gère le monopole du pétrole libyen, a publié un communiqué annonçant que la Libye est prête à revenir en force sur le marché après l’état de force majeure, qui avait été déclaré mi-avril, autorisant la société à ne pas honorer ses contrats de livraison de pétrole.

A savoir que le pays dispose des plus grandes réserves pétrolières d’Afrique. Mais il est plongé dans le chaos économique et surtout politique depuis l’effondrement du régime de Mouammar Kadhafi en 2011. Le pays qui fût longtemps le premier producteur de pétrole du continent est déstabilisé gravement par la guerre civile, par ailleurs théâtre d’influence entre grandes puissances qui soutiennent les clans rivaux.

 Dans un contexte de vives tensions, qui se transforment souvent en affrontements armés entre milices, le pétrole fait figure de manne précieuse quand l’économie est exsangue depuis plus d’une décennie. « Tenaillé entre ces intérêts politiques, l’or noir libyen se trouve pris en otage. Mi-avril, six gisements et terminaux pétroliers majeurs avaient suspendu leur activité sur décision de groupes inféodés au camp de l’Est », a rapporté une agence de presse internationale.

Actuellement, le clan de Tripoli veut une « répartition équitable » des bénéfices pétroliers. La production de la première, et quasi-unique source de revenus du pays grâce à l’exportation, était même tombée à 400.000 barils par jour.

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