Le patron de la Bourse des valeurs mobilières de l’Afrique centrale (Bvmac), Louis Banga Ntolo, a rencontré dernièrement Juan Pablo Obiang Bikie, le DG de Bange Sociedad de valores, la Société de bourse de Bange Bank basée en Guinée Equatoriale.
Cette rencontre s’inscrivait dans le cadre de la finalisation du processus d’introduction en bourse de Bange Bank. « A cette occasion, les deux Directeurs Généraux ont abordé le processus d’admission à la cote, les obligations informatives qui incombent aux émetteurs de titres cotés et le mécanisme de dotation de la BAD en faveur des entreprises qui décident de qui se faire coter à la Bvmac », a indiqué la Bvmac.
Dans le cas d’un aboutissement du processus déjà engagé, Bange Bank deviendrait la la première banque à céder ses titres de propriété à la bourse de Douala. Détenteur de 35% des parts au sein de cette institution bancaire, l’État équato-guinéen est l’instigateur de cette démarche conformément l’article 8 de l’Acte additionnel du 19 février 2018 qui appelait à États de la Cemac à procéder à la cession partielle ou total en bourse de leurs participations dans le capital d’au moins 3 entreprises publiques, parapubliques, ou issus de partenariats publics privé.
On sait en outre que deux autres sociétés devraient emboîter le pas à savoir Guinea Ecuatorial de Telecomunicaciones (GETESA) et Sociedad de Electricidad de Guinea (SEGESA). Pour sa part, la Bvmac a la charge d’impulser une dynamique d’arrivée de ces entreprises notamment avec leurs organes sociaux. En dehors de la Guinée, le Gabon et le Congo ont eux aussi déjà transmis à la Bvmac la liste des entreprises dont ils souhaitent céder une partie des actions en bourse.
Dans un récent échange avec la presse, le directeur général de la Bvmac s’était montré optimiste quant à l’impulsion que ces nouvelles entités pourraient donner au marché. « Aujourd’hui nous avons 5 entreprises cotés sur le compartiment action, si les 10 autres arrivent, on passera à 15 et donc on devrait multiplier par 3 la dynamique d’activité sur le marché », avait précisé Louis Banga Ntolo.
