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DEVISES

IDE VERS L’AFRIQUE | Comment renforcer la dynamique ?



L’année dernière, les flux d'investissements directs étrangers (IDE) en direction de l'Afrique subsaharienne ont connu une hausse significative pour atteindre le chiffre de 88 milliards de dollars, soit une progression inédite de 200%. En 2020, les flux ne s’élevaient en effet qu’à 29 milliards. Le débat porte actuellement sur la manière de maintenir le cap et de faire mieux car, malgré cette hausse très nette, le continent n’est pas encore devenu une destination d’investissements de premier plan.

Selon le rapport 2021 publié dernièrement par la Conférence des Nations unies sur le commerce et le développement (CNUCED), l’Afrique subsaharienne est parvenue à dépasser sa performance de 2019, qui s'était établi à 32 milliards de dollars. Mais si l’on ne prend pas compte des opérations de fusions acquisitions transfrontaliers, le niveau des flux d'IDE dans la région est négatif à -1 milliard de dollars.
 
Selon les explications fournies par les spécialistes, la région a enregistré des retraits d'IDE à hauteur de 1 milliard de dollars. En 2020, le flux d'IDE affichait positif à 3 milliards de dollars contre 5 milliards de dollars en 2019 avant la crise sanitaire. Et la situation va à contre-courant de celle des autres régions de la planète car, à l'échelle mondiale, les IDE ont connu une hausse spectaculaire de 77% pour atteindre 1  647 milliards de dollars contre 929 milliards en 2020 et 1  473 milliards de dollars en 2019.

De nombreux analystes soutiennent que l’Afrique doit renforcer rapidement sa puissance de séduction envers les financeurs internationaux de projets dans le domaine des énergies renouvelables et des services publics, qui reste le secteur à plus forte croissance. D’autant plus que les prévisions notent que la vitesse de mise en œuvre des mesures de relance des investissements en infrastructures reste d’importants facteurs d’incertitude.

On rappelé également que le continent, notamment la zone subsaharienne, doit trouver des solutions proactives et durables aux goulots d’étranglement au niveau de la main-d’œuvre et de la chaîne d’approvisionnement, les prix de l’énergie et les pressions inflationnistes. Des paramètres qui auront une incidence sur les résultats à venir.

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