Le Groupe de la Banque africaine de développement (BAD) et l’Agence française de développement (AFD) ont annoncé, vendredi, qu’ils renforceraient leurs efforts conjoints pour catalyser les ressources afin de stimuler l’entrepreneuriat en Afrique, un moteur crucial du développement économique, de la lutte contre le chômage et de la réduction des inégalités.
Le président de la Banque africaine de développement, Akinwumi Adesina, et le directeur général de l’Agence française de développement, Rémy Rioux, ont signé une lettre d’intention au nom de leurs institutions respectives à l’issue d’une réunion tenue au siège de la Banque, à Abidjan.
Le programme Choose Africa 2 de l’AFD vise, pour sa part, à développer son impact en favorisant le dialogue sur les politiques publiques, en soutenant les gouvernements dans la création d’un écosystème propice au développement de l’entrepreneuriat, et en répondant aux besoins d’appui technique et financier des entrepreneurs.
Relevant le défi que représente la transformation du dividende démographique des plus de 400 millions de jeunes Africains en dividende économique, M. Adesina s’est déclaré être pleinement satisfait de la coopération avec l’AFD. « Nous mettrons notre capital-risque au service de la jeunesse. Le plus grand risque est de ne pas investir dans la jeunesse. L’avenir de l’Afrique se trouve sur le continent », a-t-il ajouté.
Selon Rémy Rioux, il est impératif de mettre l’accent sur le bien-être économique de la jeunesse africaine afin d’éviter les pièges de la migration économique. « Chaque année, vingt millions de jeunes, soit l’équivalent de la population du Sénégal, rejoignent les rangs de la population active en Afrique », a-t-il noté avant de saluer le travail de la Banque africaine de développement, en particulier l’initiative AFAWA (Affirmative Finance Action for Women in Africa) qui a accompli, selon lui, des réalisations spectaculaires en finançant les femmes.