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DEVISES

FISCALITE INCLUSIVE | L’appel de la CEA

l’architecture financière internationale reste largement insuffisante pour permettre aux pays à faible revenu, en particulier en Afrique, de répondre aux impératifs des ODD et de transformer les économies africaines


La Commission économique des Nations Unies pour l’Afrique (CEA) a appelé à un système fiscal international inclusif et à une refonte du système financier mondial dans le cadre d’un accord global visant à garantir les Objectifs de développement durable (ODD) et à permettre aux pays africains de concentrer leurs ressources sur un développement durable et inclusif.

S’exprimant lors d’une réunion pertinente jeudi, le secrétaire exécutif par intérim de la Commission économique des Nations unies pour l’Afrique (CEA), Antonio Pedro, a déclaré que le déficit budgétaire en Afrique est estimé à 5% du Pib en 2022 et devrait rester plus élevé que les niveaux pré-pandémiques. M. Pedro a souligné que les défis auxquels sont confrontés les pays africains en matière de génération de ressources nationales pour les investissements économiques, sociaux et environnementaux restent critiques.

Il a insisté sur la nécessité de mobiliser des ressources supplémentaires alors que les pays africains sont confrontés à des défis multiples, ajoutant qu’un taux de croissance à deux chiffres est nécessaire pour sauver les ODD et accélérer la mise en œuvre de l’Agenda 2063. « Toutefois, la question reste de savoir d’où vient ce taux de croissance », s’est-il interrogé.

Notant que l’architecture financière internationale reste largement insuffisante pour permettre aux pays à faible revenu, en particulier en Afrique, de répondre aux impératifs des ODD et de transformer les économies africaines, M. Pedro a déclaré que le financement multilatéral « devient de plus en plus inadéquat et défavorable et que le financement privé international est tout aussi difficile et coûteux en raison des mauvaises notations de crédit découlant de problèmes structurels et de biais systématiques. »

Réitérant l’appel récent du Secrétaire général des Nations unies en faveur d’un accord mondial qui permette aux pays en développement de concentrer leurs ressources sur un développement durable et inclusif et d’éviter un effondrement de l’ordre mondial, il a appelé à « une refonte complète du système financier mondial, à la création d’un cadre opérationnel d’allègement et de restructuration de la dette, au renforcement de la mobilisation des ressources nationales et à la mise en place d’un système fiscal international inclusif ».

Il a également souligné la nécessité d’efforts concertés aux niveaux national, régional et mondial.

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