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MARCHE DU CARBONE | Les espoirs et les doutes de l’Afrique



La Chambre africaine de l'énergie (CAE), affirme être enthousiasmée par le potentiel de l'échange de droits d'émission de carbone à stimuler l'investissement dans les technologies et les projets verts, en particulier dans les pays en développement. « Nous sommes optimistes quant à la perspective de voir le système d'échange de carbone conduire à davantage d'investissements dans les projets climatiques africains, ce qui pourrait aider les États africains à générer les revenus nécessaires à la mise en place d'un secteur des énergies renouvelables », a-t-elle indiqué.

Cependant, la Chambre dit aussi être préoccupée par le fait que l'Afrique n'est pas incluse dans le commerce mondial du carbone dans la mesure où elle devrait l'être. Et la CAE de se référer à Good Governance Africa qui a noté que seuls 2 % environ des projets climatiques mondiaux financés par le commerce du carbone se trouvaient sur notre continent, et la majorité d'entre eux ont eu lieu en Afrique du Sud et dans la région de l'Afrique du Nord.

La CAE sui poursuit que l'Afrique aurait tort de ne pas adopter l'échange de droits d'émission de carbone et de ne pas discuter avec les pays riches pour canaliser davantage d'investissements vers les projets africains de lutte contre le changement climatique. Mais surtout, les Africains doivent prendre l'initiative dans ce domaine. En attendant, et en n'étant pas assez pragmatique pour adopter l'échange de droits d'émission de carbone dans son intégralité, l'Afrique aura du mal à rattraper son retard par la suite...

La Chambre soutient alors que les Africains doivent mener ces discussions et se rassurer que les investissements dans les projets climatiques africains sont justes. « Nous avons déjà vu des exemples de projets qui ont lésé les Africains. Il y a plusieurs années, par exemple, les agriculteurs kenyans se sont vu promettre des paiements pour le stockage du carbone dans leurs sols et dans les arbres de leurs exploitations. Mais le prix du carbone sur le marché s'est effondré et les agriculteurs n'ont pas reçu grand-chose ».

Rappel a aussi été fait que l'un des résultats les plus prometteurs de la conférence sur le climat COP27 de novembre dernier a été le lancement de l'Initiative africaine sur les marchés du carbone (ACMI). Cette initiative, dirigée par l'Afrique, vise à accroître considérablement la participation du continent aux marchés volontaires du carbone. Les projets climatiques qui bénéficient de ce système vont du reboisement et de la conservation des forêts aux énergies renouvelables et aux pratiques agricoles qui stockent le carbone.

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