La compagnie italienne ENI, surtout connue comme étant l’un des géants mondiaux du pétrole et du gaz, vient d’opérationnaliser son unité d’extraction d’huiles végétales au Kenya. Le projet industriel est porté par un centre de collecte et de broyage de graines oléagineuses situé dans le comté de Makueni.
Selon le groupe italien, le projet démontre une fois de plus sa détermination à privilégier la durabilité. ENI qui indique que le bioraffinage est essentiel dans l’atteinte de son objectif de zéro émission carbone d’ici 2050. Deuxièmement, mettant en avant l’excellence opérationnelle, le groupe se félicite d’avoir bouclé les travaux dans les délais. Enfin, pour le développement social, l’entreprise dirigée par Claudio Descalzi soutient offrir de nombreuses opportunités pour la communauté locale.
Selon les explications fournies, l’usine a une capacité installée de traitement de 15 000 tonnes d’oléagineux. C’est la première installation du genre construite au Kenya et devrait fournir 2 500 tonnes d’huiles végétales dès la fin de cette année. Elle transformera notamment le ricin, le croton et les graines de coton pour en extraire de l’huile destinée exclusivement aux bioraffineries qui produisent des biocarburants.
Le groupe ENI a réalisé cet investissement dans un but énergétique. Mais la nouvelle unité produira également des aliments pour animaux et des bio-engrais à partir des sous-produits issus de l’extraction de l’huile. Sur ce volet, l’usine servira en plus comme un centre de formation et de soutien technique pour les agriculteurs. On sait en outre que l’implantation d’une deuxième usine est déjà au programme en vue de porter la capacité de traitement totale installée de l’entreprise à 30 000 tonnes d’ici 2023.
